le bonheur

Le bonheur si je veux

Mais peut-on apprendre à être heureux ?
Nous recherchons tous le bonheur et le matérialisons souvent sous la forme d’éléments concrets à acquérir.


Une grande maison à occuper en couple avec enfants, un salaire non seulement confortable mais qui permet aussi le superflu, des réseaux sociaux avec trois cents amis constituent ainsi les gages d’une réussite familiale, professionnelle et sociale qui serait systématiquement synonyme de possession du bonheur.
Et alors que ce bonheur attendu continue de nous échapper, nous nous apercevons que nous avons confondu l’être et l’avoir.
Nous pensons que l’avoir suffit pour être.
Être heureux est un état d’esprit qui se travaille et se développe. Tout le monde peut rehausser son niveau de bonheur, petit à petit, grâce à un  entraînement quotidien.
Le bonheur n’est pas une fin en soi mais plutôt une manière d’être intérieure, et une façon de voir les choses extérieures.
Bien sûr, nous avons tous diverses raisons d’être malheureux à un moment donné (chômage, maladie, deuil). On ne peut pas modifier le cours des évènements mais nous pouvons changer le regard que nous portons sur eux et la façon dont nous réagissons.
Commençons donc par changer notre façon de penser.
Habituellement, les trois quarts de nos pensées sont tournés vers le passé, un quart vers le futur…

Les pensées pour le présent sont inexistantes.
Pour retrouver le contact avec le présent, il est nécessaire de diriger notre attention sur l’ensemble de ce qui se passe à chaque instant. Être réceptif, ouvert et accueillir tout ce qui est perceptible physiquement et émotionnellement permet d’atteindre la pleine conscience.
Tous nos sens sont éveillés et notre attention est concentrée sur ces ressentis.
Pas de bonheur sans prise de conscience. Il faut être capable de le reconnaître lorsqu’il est là pour l’apprécier et le savourer pleinement.
Différentes méthodes existent pour nourrir notre capacité de bonheur. Un bon préambule est de faire chaque soir le bilan des choses positives (aussi infimes soient-elle) que nous avons vécu dans la journée.
Nous sommes la personne la plus à même de déterminer notre  motivation à effectuer ce travail.

Notre bonheur est NOTRE responsabilité.